Montagnes de l'Ouest

C’est en 2007 que Jean-François quitte le Québec avec sa famille et s’installe à Nelson en Colombie-Britannique. Il suit alors une formation en opération montagne qui l’introduira aux stations de ski de l’Ouest canadien. Il y développe un réseau d’artistes et de galeries. 

Avec le partenariat de la CWSAA (Canadian West Ski Areas Association), Racine entame en 2008 la peinture d’une collection d’œuvres mettant en valeur les différentes disciplines olympiques à travers les montagnes de l’Ouest canadien. Cette collection, composée de 36 tableaux, fit l’objet d’une exposition itinérante dans le cadre de l’année olympique et fut présentée, entre autres, à la Galerie Odin de Vernon. 

Au cours de ces années dans l’Ouest canadien, Jean-François approfondit ses connaissances sur le ski hors-piste, les avalanches ainsi que les réalités et imprévus potentiels en montagne. Durant l’hiver 2010, il travaillera aux opérations montagne au Silverstar Mountain Resort afin de mettre ses connaissances à l’épreuve. Au cours de ces mois, Racine aura aussi développé une formidable relation avec Carole et Brad Karafil, propriétaires de White Grizzly Cat Skiing à Meadow Creek. L’artiste y séjournera à plusieurs reprises avec différents invités. Il y peindra de nombreux tableaux sur ces skis, en montagne et dans le garage à dameuse. Il y vivra également de grands moments de ski, entre le ciel et la terre.

Le retour au Québec en 2010 se fait un peu résigné, même si l’Ouest demeure une destination de vacances. C’est un tout nouveau Québec que découvre Racine : celui du Plan Nord, qui offre aux minières – tel un buffet à volonté – les les territoires sauvages du Québec. À cette époque, la planche de salut de la Gaspésie semble être l’immense projet de cimenterie à Port-Daniel. On parle même d’un projet dans le parc de la Gaspésie. On accuse un retard scandaleux sur les projets de protection des terres publiques. Depuis son retour officiel au Vieux moulin du ruisseau Michel à Baie-Saint-Paul, Jean-François s’intéresse davantage aux territoires sauvages du Québec qu’aux stations de ski. Les équipements de ski hors-piste d’aujourd’hui lui permettent d’accéder à de nouveaux territoires.