Média

Revue de presse

Toujours dans l'atelier

En février 2021, Jean-François Racine ouvre les portes de son atelier chargé d’histoire situé à l’intérieur du moulin patrimonial du ruisseau Michel à Baie-Saint-Paul. À travers ce média, faites une petite incursion dans son univers de création, vous en découvrirez plus sur la démarche et les aventures intrépides de celui qu’on appelle affectueusement le peintre-skieur!

Le Corridor Canada

L'art visuel de Charlevoix

Inspirés par ses paysages grandioses et sa lumière unique, plusieurs générations d’artistes peintres ont fréquenté la région de Charlevoix. Cette tradition picturale est toujours bien vivante à Baie-Saint-Paul, une petite municipalité qui a favorisé le développement d’un microcosme tout à fait exceptionnel pour les arts visuels.

Cirque Équestre

Jean-François Racine peint avec les animaux

Réalisation de magnifiques œuvres par Jean-François Racine et les chevaux et animaux d’Ekasringa. Une démarche artistique pour le moins originale! Les œuvres exclusives ont été mises à l’encan le 14 octobre 2017 lors de la grande soirée-bénéfice du cirque! 

Claude Boulet, Hebdo Charlevoisien

Jean-François Racine peint avec les animaux du cirque

Création collective sous le marrainage de Rêve d’Automne. Le renommé peintre Jean-François Racine crée une œuvre avec les animaux du cirque Ekasringa. Les toiles ont été vendues à l’encan du 8 avril 2016, au profit de la SPCA et du cirque.

Lise Tremblay, Hebdo Charlevoisien

Dessine-moi une montagne

Pour se rendre à l’école, Jean-François Racine devait marcher 1,2 km soir et matin, sur le bord de la plage à Rimouski. Et ce, beau temps, mauvais temps, en toutes saisons. Sans le savoir, le futur artiste peintre développait ainsi une résistance au froid qui lui permettrait de devenir le premier « peintre-skieur » de l’histoire ! 

« Je ne gèle pas et je pense que c’est à cause de ce traitement-choc là. Un peu comme Obélix quand il tombe dans la potion magique, moi j’ai eu de la brise, de la neige et du vent en masse dans ma vie ! Donc aujourd’hui, ça ne me dérange pas », explique l’artiste, qui peint dans les pistes et sous-bois du Massif depuis six ans.

Bien que le ski et la peinture soient les deux grandes passions de Jean-François, ce dernier n’a jamais cherché un moyen de les réunir. C’est le hasard qui l’a conduit à peindre en montagne : « un jour, je suis parti en voyage dans l’ouest canadien pour peindre et faire du ski. Je me suis rendu compte là-bas que je n’avais pas de chevalet, donc je me suis organisé avec mes skis et j’ai constaté qu’en les piquant dans la neige, j’étais vraiment libre ». En développant sa technique, Jean-François s’est toutefois aperçu qu’il faut avoir plus que de l’endurance et un« chevalet sous ses pieds » pour faire un tableau en montagne.

Les conditions rigoureuses de l’hiver québécois posent en effet certaines difficultés : « le vent est mon pire ennemi, alors je vais de plus en plus hors-piste et dans les sous-bois pour l’éviter. L’autre avantage, c’est qu’il y fait moins froid ». Le mercure pouvant descendre, il est primordial de se protéger : « il faut s’isoler les genoux et avoir des mitaines pour se réchauffer de temps à autre » indique le peintre, qui travaille mains nues pour faire les détails et ne pas perdre de dextérité.

Même la peinture doit être aux petits soins, car l’huile a tendance à figer au froid :« j’utilise un mélange d’huile de lin et d’orange pour diluer ma peinture et si c’est glacial, je met un sachet chauffant (hot pad) sous ma palette pour la garder à une température convenable ». Et la neige ? L’artiste assure que ce n’est pas un problème, car les flocons collent sur la toile, mais ne l’abîment pas : « quand mon tableau devient blanc, je le porte à l’intérieur et je le couche à l’horizontal pour que l’eau s’évapore. Ça m’interrompt, mais ce n’est pas un obstacle ».

Jean-François adore travailler en montagne, parce que « c’est excellent pour la santé ! » et parce que le résultat est souvent inattendu : « en amenant une toile au sommet, des fois tu l’échappes, tu l’accroches dans une épinette, etc. Ça déclenche des idées, ça fait partie de l’aventure et ça donne toujours des tableaux plus spontanés, plus vivants et plus intéressants ». Il ajoute que les gens viennent souvent le voir pour être intégrés à l’oeuvre, ce qui crée une interaction et une dynamique influençant aussi le travail en cours. Un peintre extrême Jean-François Racine ? Plutôt un passionné, qui aime peindre son époque, par souci ethnologique. Celui qui a passé environ soixante-deux jours à capter l’atmosphère du Massif l’hiver dernier affirme qu’il ne se lasse pas et qu’il en a pour plusieurs années avant de faire le tour : « je n’ai pas l’impression de manquer de sujets, car il y a toujours des nouveautés et Le Massif c’est trois montagnes, alors ça ouvre la porte à un monde infini de possibilités ! »

Michel Flageole, Flagworld

Un formidable artiste

Un formidable artiste a réalisé une toile extraordinaire pour les 24h Tremblant. Pendant 24 heures (excluant deux courts arrêts pour manger), sur une estrade mise à sa disposition par l’organisation des 24h Tremblant, Jean-François Racine de Baie-Saint-Paul a peint une immense toile qui a été mise à l’encan à la fin de l’évènement.

C’est finalement une somme de 25 000$ qui a été ramassée pour la fondation Charles-Bruneau, une mise provenant du jeune retraité et ex-Canadien de Montréal, Stéphane Quintal, et d’amis anonymes. La magnifique toile sera exposée en permanence au pavillon Charles-Bruneau de l’Hôpital Sainte-Justine avec une plaque aux noms des généreux donateurs. Qui plus est, monsieur Racine a promis de faire une réplique miniature de cette fresque pour les donateurs. C’est avec plaisir que nous vous offrons un petit album photo représentant cette splendide toile mesurant douze pieds de largeur par six pieds de hauteur. 

Souvenirs et anecdotes

Encanteur et coanimateur du cocktail de financement de 2014 à 2017 au Musée d’art contemporain de Baie-St-Paul, en compagnie de Patrick Masbourian.

Dans l’atelier de Marcel Fecteau.
De gauche à droite, Louis Tremblay, St-Gilles, Marcel Fecteau, Jacques Hébert et Jean-François Racine. (2017)

Combat des peintres et accueil des grands peintres de Chesterville.
De gauche à droite, Marcel Fecteau, Louis Tremblay, Jean-François Racine et Jacques Hebert. (2018)

Dans l'atelier de Humberto Bruni devant sa dernière œuvre inachevée, le Vieux moulin du ruisseau Michel de Baie-Saint-Paul. De gauche à droite, Georges Dedoyard, Humberto Bruni et Jean-François Racine (2019).

Deux expositions au Japon en compagnie d'artistes canadiens. De gauche à droite, Chantal Ouellet, Benoit Lévesque, Chantal Julien et Jean-François Racine (Sakai au Japon, 2012).

Réalisation d'un tableau dans le cadre du tournage de La Petite Séduction, accompagné de Mitsou et sa famille en ski. (Charlevoix, 2011).

Performance en direct lors d'un TDLG (Mont Albert, Gaspésie, 2014)

Racine et son amoureuse, Suzy Levesque, en pleine vente aux enchères de l’une de ses œuvres à l’occasion de Rêves d’automne (Baie-Saint-Paul, 2017).

Jean-François Racine avec son vieux Mamu devant le moulin du ruisseau Michel (Baie-Saint-Paul, 2019).

Jean-François en quête de nouvelles inspirations lors de la traversée de Charlevoix (Parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie, 2019).

Au sommet du Mont MacKenzie, travaillant sur l’exposition BC Ski Areas réalisée et présentée dans le cadre des Olympiques de Vancouver (Revelstoke, 2010).

Parution dans Les portes du Soleil (Suisse-France, 2013).

Session de peinture à Whitewater (Nelson, BC, 2009).

Tournée des écoles de la Côte-Nord de Uashat à Natasquan. De gauche à droite, Jean-François Racine, Francois Grégoire, Florent Vollant et Mario St-Amand (Maliotenam, Côte-Nord, 2006)

Magazine Le Massif, Hiver 2011

Toronto Sun, 2003

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